La motoneige est un engin reliant l’utile à l’agréable. Cette monture permet d’avaler de kilomètres sur la poudreuse. Cependant, il faudra un minimum d’effort pour la dompter. Découvrez quelques astuces pour y parvenir.
Les conditions pour la conduite d’une motoneige
La conduite de motoneige est interdite au moins de 18 ans. Si vous voulez enfourcher cet engin, il faut avoir votre permis de conduire avec vous. Les enfants de moins de 15 ans n’ont pas le droit de monter sur le véhicule. Ils doivent prendre place dans un traineau remorqué par la motoneige. La prise d’alcool est formellement interdite avant la conduite, surtout dans les pays nordiques. L’assurance couvre l’engin, mais laisse une franchise importante pour responsabiliser l’utilisateur, notamment les loueurs. En d’autres termes, les usagers doivent payer de leur poche la réparation des dégâts jusqu’à une certaine somme. Pour les pays du Nord, cette franchise est de 940 euros. En dessous de ce montant, l’usager sera l’unique responsable des dégâts. Les assurances voyage peuvent aussi ajouter des règles auxquelles il faut se plier.
Pour une conduite saine, surtout en montagne
Il est rare de voir un loueur vous permettre de partir avec sa motoneige. En effet, la présence d’un moniteur reste indispensable. Ce professionnel a surtout pour mission d’indiquer les pistes à explorer ou non. La montagne reste souvent sauvage et les risques d’avalanche sont réels. La possibilité de se perdre est aussi permanente. Le guide doit se trouver devant la troupe à une dix ou cinq mètres tout au plus. À bord de motoneige, il est difficile d’entendre autre chose que le bruit du moteur. La communication se fait alors gestuellement. Une main gauche levée annonce un arrêt imminent. Le guide vous indiquera tous les signes avant que l’équipage monte sur les motoneiges. Les pistes sont fermées le soir dès 17h dans certains pays.